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CHRONIQUE DE SARR: CELUI QUI RÈGNE PAR LES INSULTES PÉRIRA PAR LES INSULTES !

Il est temps de rappeler une vérité fondamentale : on ne peut pas prétendre incarner la République tout en la piétinant. Ousmane Sonko, qui se présente aujourd’hui comme un martyr du système, a bâti sa trajectoire politique sur la provocation, l’invective et le mépris de nos institutions les plus sacrées. Aujourd’hui, il refuse à ses adversaires politiques le droit d’utiliser les mêmes méthodes qu’il a lui-même initiées. Quelle ironie !

UN HÉRITAGE D’INSULTES ET DE MÉPRIS
Durant ces dernières années, Ousmane Sonko n’a épargné personne. Nos khalifes généraux, piliers spirituels et symboles de la stabilité sociale du pays, ont été publiquement pris à partie ou indirectement déshonorés par ses propos agressifs. Cette posture frôle le sacrilège dans un pays où le respect des guides religieux est une ligne rouge.

Il a ensuite systématiquement attaqué les institutions de la République :

Le Président de la République, réduit à un simple usurpateur dans ses discours,

Le gouvernement, constamment qualifié de traîtres ou de vendus,

La justice, qu’il a traitée de justice aux ordres, insultant au passage juges et magistrats,

L’armée, la police, la gendarmerie, accusées sans preuves d’être les bras armés d’un complot imaginaire.

IL A LA HAINE DE DE NOTRE CULTURE NATIONALE
Notre culture, au lieu d’être valorisée, a été piétinée. Ousmane Sonko n’a pas hésité à s’attaquer à nos figures emblématiques comme Youssou Ndour, véritable ambassadeur du Sénégal à l’international, et d’autres artistes qui ne partageaient pas sa ligne politique. Le monde de la presse non plus n’a pas été épargné : il a traité les journalistes de vendus, de menteurs, quand ils ne relayaient pas sa version des faits.

Son PASTEF a sali tout ce qui fait la richesse et la stabilité de notre nation : les symboles, les institutions, les figures culturelles, les forces de défense, les intellectuels, les chefs religieux, les médias, les entreprises, les partenaires. Aucun domaine n’a échappé à son discours de haine.

AUJOURD’HUI, C’EST 2 POIDS, 2 MESURES !
Aujourd’hui, Ousmane Sonko et ses partisans crient au scandale dès que leurs adversaires politiques utilisent les mêmes méthodes qu’ils ont banalisées : critique virulente, dénonciation, ironie, riposte digitale. L’homme qui a introduit la violence verbale dans le débat public sénégalais veut désormais imposer unilatéralement les règles du jeu. Il refuse qu’on lui applique ce qu’il a infligé à tous.

Mais l’histoire est implacable : celui qui règne par les insultes périra par les insultes. On ne construit pas une nation sur la colère permanente, la division, le ressentiment et la haine des autres.

LIBEREZ ABDOU NGUER !
Et pendant qu’Ousmane Sonko crie à l’injustice, Abdou Nguer, lui, n’a rien fait. C’est un otage politique, victime d’un système devenu sourd à la justice. Il faut qu’Ousmane Sonko le laisse, qu’il retrouve sa liberté et sa dignité. La vérité n’a pas besoin de prison pour s’imposer.

Ce combat ne doit pas être sélectif. La cohérence politique exige qu’on défende tous les innocents, même ceux qui ne sont pas dans son camp. La démocratie ne peut s’épanouir que dans la justice et l’honnêteté.

Le Sénégal mérite mieux. Il mérite un projet, pas un règlement de comptes.

Sarr le sénégalais d’Allemagne

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