LES ENNEMIS DU SÉNÉGAL ONT ARRÊTÉ LE PROJET DU SATELLITE

Quand l’aveuglement politique sacrifie la souveraineté technologique et la sécurité nationale
En lançant un vaste programme de souveraineté et de sécurité territoriale adossé à l’exploitation du pétrole et du gaz, le président Macky Sall avait pris une longueur d’avance sur tous les enjeux à venir. Il avait compris que l’or noir attire les convoitises, et que pour protéger les ressources du peuple sénégalais, il fallait des outils de très haute performance. Parmi eux, le projet de satellite national occupait une place centrale. Un projet interrompu brutalement par les nouvelles autorités.
UNE VISION CLAIRE POUR UN SÉNÉGAL MAÎTRE DE SES FRONTIÈRES
Le président Macky Sall avait engagé le Sénégal dans une logique stratégique, avec un triptyque structurant :
1. Le satellite national, pour la surveillance intégrale :
– des zones pétrolières et gazières offshore,
– des frontières terrestres poreuses, souvent infiltrées par les trafics,
– de la mer territoriale, en proie aux pillages halieutiques,
– de la Casamance, zone sensible marquée par le conflit avec le MFDC,
– de la forêt, menacée par la coupe illicite et le braconnage, et même de la cartographie des cultures illicites (cannabis, etc.).
2. La montée en puissance des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) :
– Modernisation de l’armée,
– Renforcement du renseignement,
– Équipement de pointe.
3. L’éradication des bases arrière du MFDC en Gambie et Guinée-Bissau, avec une coopération régionale musclée et intelligente.
Pendant des décennies, le conflit en Casamance a perduré en partie à cause de la tolérance, voire de la complicité silencieuse de certains acteurs dans les pays frontaliers, notamment en Gambie et en Guinée-Bissau, où les rebelles du MFDC avaient installé des bases arrière servant de refuges, de zones de transit d’armes, de centres de formation, et de couloirs de trafic en tout genre.
Le président Sall, conscient du fait qu’aucune paix durable ne pouvait s’installer en Casamance sans une neutralisation complète de ces zones, a engagé une stratégie subtile, à la fois diplomatique, militaire et sécuritaire, pour effacer ces sanctuaires rebelles à l’extérieur.
L’arrivée au pouvoir de partenaires crédibles et bienveillants envers le Sénégal a constitué un tournant historique. La Gambie de Adama Barrow et la Guinée-Bissau de Umaro Sissoco Embaló, tous deux portés par une volonté de coopération régionale, ont brisé la tradition d’hébergement tacite des rebelles casamançais.
Sous l’impulsion du président Macky Sall :
Des opérations conjointes de renseignement et de surveillance transfrontalière ont été menées.
Les réseaux logistiques du MFDC en territoire étranger ont été identifiés, infiltrés et démantelés.
Des retraites rebelles ont été bombardées, encerclées ou vidées de leurs occupants, avec la complicité directe ou discrète des armées voisines.
Un partage d’informations en temps réel a été instauré entre les FDS sénégalaises et leurs homologues des deux pays.
Une coopération musclée, mais intelligente
Loin d’un interventionnisme brutal, cette approche s’est faite dans un esprit de coopération sud-sud intelligente :
- Respect de la souveraineté des États partenaires,
- Renforcement de l’axe Dakar-Banjul-Bissau, soutenu par la CEDEAO,
- Mise en place de canaux discrets de médiation pour isoler les chefs rebelles restants et proposer des redditions.
- Un succès salué, une stabilité consolidée
Les résultats ont été visibles :
- Des dizaines de bases arrière du MFDC détruites ou abandonnées,
- Un repli stratégique majeur des éléments armés,
- Un climat de stabilité inédit en Casamance, facilitant le retour des populations déplacées, la reprise économique, et l’investissement.
Mais aujourd’hui, l’arrêt du projet satellite, le flou autour du commandement militaire, et le gel de cette stratégie régionale coordonnée remettent en question ces avancées. Ce qui avait été construit avec nos alliés est en train de s’effondrer sous nos yeux.
L’ARRÊT DU SATELLITE : UNE ERREUR STRATÉGIQUE MAJEURE
Alors que les ressources naturelles du Sénégal attisent les regards étrangers, les nouvelles autorités ont, dans l’ombre, gelé, vidé, ou purement et simplement arrêté le projet satellite.
Pourquoi ? Qui a intérêt à ce que le Sénégal reste aveugle depuis le ciel ? Qui veut empêcher notre pays de disposer de ses propres données, de son propre œil stratégique ?
La réponse est claire : ceux qui veulent affaiblir l’État, ouvrir la voie aux prédations, affaiblir notre armée, livrer nos ressources à des puissances étrangères, ou tout simplement se venger de l’héritage du président Macky Sall.
L’AFFAIRE GÉNÉRAL KANDÉ : UN SIGNE QUI NE TROMPE PAS
L’épisode trouble autour du général Kandé – loyal défenseur de la République, artisan du retour de l’autorité de l’État en Casamance – a renforcé nos inquiétudes. Écarté, discrédité, mis à l’écart ? Les patriotes doivent se poser les bonnes questions. Ceux qui ont combattu les ennemis de l’intérieur comme de l’extérieur sont aujourd’hui les cibles. Pourquoi ?
UN APPEL À LA VIGILANCE PATRIOTIQUE
L’histoire nous apprend que les nations qui abandonnent leurs projets stratégiques deviennent les vassales des autres. L’arrêt du projet satellite n’est pas une simple décision administrative, c’est une déclaration de guerre contre l’intelligence stratégique sénégalaise.
Ceux qui ont arrêté ce projet portent une lourde responsabilité. Ils rendent le pays vulnérable, à l’ère des conflits hybrides, des cyberattaques, de l’exploitation illégale des ressources et du terrorisme transfrontalier.
REPRENONS NOTRE DESTIN EN MAIN
Nous appelons :
- à la relance immédiate du projet satellite,
- à la transparence sur les décisions de rupture stratégique,
- à la mobilisation des patriotes, des ingénieurs, des militaires, de la diaspora, des universitaires et de la société civile,
- et à la vigilance permanente face à toute tentative de désarticulation de l’État sénégalais.
Le Sénégal doit voir, anticiper, se défendre et décider par lui-même. Et cela commence par le ciel.
Sárr le sénégalais d’Allemagne