Ligue des Champions : comment le Borussia Dortmund a mis fin au rêve européen du PSG
Après avoir triomphé (1-0) au Signal Iduna Park mercredi dernier, le Borussia Dortmund a une nouvelle fois imposé sa loi au Parc des Princes (1-0) pour se hisser en finale de la Ligue des Champions. En attendant de connaître leur futur adversaire – le Bayern Munich ou le Real Madrid – les Marsupiaux peuvent se targeur d’avoir appliquer leur plan à la perfection…
Oui, les tirs sur les poteaux de Warren Zaïre-Emery (47e), de Nuno Mendes (61e), puis ceux sur la barre de Kylian Mbappé (86e) et de Vitinha (88e) auraient pu changer la face de l’Europe, qui plus est après les deux montants touchés, la semaine passée, au Signal Iduna Park. Pourtant, quelques heures après l’élimination du Paris Saint-Germain face au Borussia Dortmund aux portes de la finale (0-2 sur la double confrontation), le dénouement final de ce duel européen ne peut être attribué qu’au simple fait d’une maladresse parisienne aux abords de la surface adverse. «Pas besoin de dénigrer l’adversaire. Mais à mon humble avis, je pense qu’ils ont été supérieurs dans les deux surfaces. Après chacun fera ses analyses, mais la vérité, c’est qu’ils sont venus une ou deux fois chez nous et ont marqué, nous, on est souvent venus dans leur surface, sans réussir à marquer. C’est un constat implacable. Je n’aime pas trop parler de malchance, quand tu es bon, ça ne tape pas le poteau, ça va dedans. Aujourd’hui (mardi, ndlr) on n’a pas été assez bons dans un secteur où on nous attendait, nous les offensifs», analysait, à ce titre, Kylian Mbappé, critiqué pour sa nouvelle prestation insipide.
Le BVB a provoqué sa chance…
Un constat lucide résumant, à lui seul ou presque, la vérité de ce choc au sommet. Réaliste aussi bien défensivement qu’offensivement, l’actuel 5e de Bundesliga est ainsi venu à bout du champion de France en titre, et ce malgré la confiance affichée par les ouailles de Luis Enrique à l’aube de cette demi-finale retour. Surpris par une réalisation de Niclas Füllkrug en terres allemandes et trop peu inspirés face au but (3 tirs cadrés malgré 14 tentatives…), les Rouge et Bleu ont finalement offert un triste bis repetita sous les yeux de leur public (5 tirs cadrés sur 30 tentatives), cédant sur une réalisation de l’immortel Mats Hummels (35 ans). «C’est presque surréaliste mais on a réussi à le faire. Nous avons mérité d’atteindre cette finale. On a réussi à gagner face à une équipe qui développe une telle force. Et on l’a fait sur deux matches. On a provoqué aussi un peu de chance. Je suis très fier de mon équipe et de tout le club (…) J’ai beaucoup de joie, c’est ce qui domine. Même si on aurait espéré avoir plus de succès en Bundesliga», se félicitait alors Edin Terzic, lui qui a commencé sa carrière d’entraîneur il y a à peine trois ans et demi.