À la UneActualitésAfriqueInternationalManifestationsPolitique
MANIF CONTRE LE SENEGAL A OUAGA – L’ombre de George Soros ( Vidéo )
https://www.tiktok.com/@2diasporanewstv/video/7384702523753467142?is_from_webapp=1&sender_device=pc
Malgré les incongruités charriées par le style populiste de Ousmane Sonko, nous avons, dans ces colonnes, salué les efforts entrepris par le président Bassirou Diomaye Faye pour reconnecter les pays de l’AES au reste de la CEDEAO.
Le Sénégal de Léopold Sédar Senghor, théoricien des « Cercles concentriques », ne ménage aucun effort pour réaliser l’intégration africaine.
Toutefois, autoriser une manifestation de Amnesty International à Dakar dans un contexte de tensions croissantes alors que l’on se soupçonne de noirs desseins serait aux antipodes de la volonté affichée par le chef de l’Etat. Ce, d’autant plus que Seydi Gassama et Cie sont dans le collimateur de Ouagadougou depuis plusieurs années déjà.
Amnesty International est financée par Open Society Foundation du milliardaire américain George Soros.
Le rapprochement entre Moscou et Ouagadougou devrait prédisposer à plus de prudence. Car, il est prêté à Soros de marcher au même rythme que la politique américaine, travaillant souvent main dans la main avec La NED, National Endowment for Democraty, émanation du congrès américain financée à travers l’USAID, l’Agence Américaine pour le Développement International.
Oxfam, qui a reconnu en 2018, en pleine polémique Tullow Oil, avoir versé de l’argent à Ousmane Sonko pour une prestation, est également financée par Open Society Foundation.
Toutes choses qui devraient amener la diplomatie sénégalaise à observer une expectative prudente par rapport aux menées de Amnesty International qui porte un agenda sombre.
Pour mémoire, le Burkina Faso a notifié son « regret » et son « incompréhension », dans un communiqué en date du 24 juin, concernant « le rassemblement co-organisé, le 21 juin 2024 à Dakar, par Amnesty international et la Coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains (Coseddh), autour de questions relevant pourtant de la politique intérieure. »
Thierno Diop journaliste