Thierno Diop journaliste: JP Morgan – Port Autonome – le Sénégal dégringole – naufrage partout

JPMorgan lâche le Sénégal : la dégringolade continue
#TeulléFép #TeulléPartout
Quand JPMorgan recommande à ses clients de se débarrasser des obligations sénégalaises, ce n’est pas une simple note de marché, c’est un acte d’accusation. Traduction : la dette du Sénégal n’inspire plus confiance. Mieux vaut vendre avant que ça ne s’effondre complètement.
Pourquoi ? Parce que ce gouvernement bricole l’économie comme un apprenti sorcier. Après des mois d’improvisation, d’excuses et de chiffres bancals, le Sénégal perd toute crédibilité sur les marchés financiers. Même Wall Street a compris que ce régime est un risque à lui seul, une vraie machine d’autodestruction.
Résultat ? Nos obligations plongent. Les investisseurs fuient. Les taux d’emprunt vont exploser. Et devinez qui va payer l’addition ? Le peuple, qui verra le coût de la vie s’envoler pendant que l’État tentera désespérément de combler ses trous budgétaires.
Mais au lieu d’affronter la réalité, que fait ce gouvernement ? Il nous sert des distractions, crée des polémiques inutiles et accuse la presse d’inventer des crises. Pendant ce temps, les financiers du monde entier ont tranché : le Sénégal est un pari trop risqué.
Un pays qui perd la confiance des marchés, c’est un pays qui fonce droit vers une crise majeure. Et dans cette histoire, il n’y aura pas de VAR pour corriger leur erreur.
Le Port n’est pas à bon port : Chronique d’un naufrage annoncé
#TeulléFep #TeulléPartout
Non, Wally Diouf Bodian ! Les chiffres ne mentent pas… sauf quand ils sont manipulés par ceux qui, incapables de tenir la barre, maquillent leur naufrage en accostage maîtrisé.
Le port autonome de Dakar, jadis poumon commercial de la sous-région, suffoque sous les vagues d’une crise que le régime préfère ignorer. Le trafic de marchandises s’effondre, les embarquements se raréfient, les débarquements disparaissent à vue d’œil. Même Yarakh est devenu yarakh. On nous promettait le cap vers l’émergence, mais nous voilà en dérive totale, entraînés par les courants d’incompétence et de mauvaise gestion.
Les containers sont absents, mais les décisions absurdes affluent. Le port n’est plus une plaque tournante, c’est un Titanic administratif, où l’équipage, au lieu de colmater les brèches, s’affaire à masquer les voies d’eau. Naviguer à vue finit toujours par conduire à l’échouage.
Plutôt que d’affronter la réalité, Wally Diouf Bodian préfère accuser la presse, comme si tirer sur le thermomètre pouvait faire baisser la fièvre. Mais il ne peut pas masquer l’évidence : ce n’est pas une simple mer agitée, c’est un naufrage économique, méthodiquement orchestré par un pouvoir dépassé par les événements.
Les Sénégalais, eux, savent nager. Mais pour d’autres, il faudra apprendre à respirer sous l’eau.
Un festival de premières… mais jamais dans le bon sens
Jamais dans l’histoire du Sénégal nous n’avons assisté à une telle accumulation d’absurdités en si peu de temps. Un festival de “premières”, digne d’un régime qui écrit l’histoire… mais dans la rubrique des records inquiétants.
Première fois que la Cour des comptes se dédit, invalidant des comptes qu’elle avait elle-même certifiés.
Première fois qu’un décret est “perdu”, comme par magie.
Première fois qu’on “cambriole” le Trésor public, sans qu’aucune alerte ne soit donnée.
Première fois qu’un Premier ministre s’octroie l’avion présidentiel, brouillant encore plus les rôles dans un régime déjà bicéphale.
Première fois qu’un candidat du parti au pouvoir appelle ouvertement aux armes pendant une campagne législative.
Première fois qu’un État distribue de l’argent public (5 milliards !) sans décision de justice, au mépris total des règles budgétaires.
Première fois que des personnes sous le coup de dossiers judiciaires sont nommées à des postes de responsabilité, défiant toute logique de gouvernance éthique.
Première fois que l’économie sénégalaise atteint un tel niveau de précarité, avec une notation financière dégradée et un gouvernement qui navigue à vue.
Première fois que le Sénégal a… combien de Premières Dames déjà ?
Et pour couronner le tout : première fois qu’un Premier ministre n’a pas mis les pieds en Occident pendant un an.
Chaque jour, ce régime bat un nouveau record. Mais jamais dans le bon sens.
Thierno Diop journaliste