
De graves allégations de malversations judiciaires et financières secouent le Sénégal, impliquant un procureur de la République et des officiers de police judiciaire. L’affaire, qui aurait dû être close pour cause de prescription, s’est transformée en une série d’irrégularités, de transactions illégales et de détournement de fonds, soulevant de sérieuses questions sur l’intégrité de certains acteurs de la justice.
L’affaire prend ses racines en 2018 avec une plainte initialement déposée par un certain « monsieur M », qui avait fait l’objet d’une enquête menée par les commissaires Sand et Am. Cette procédure s’était soldée par un procès-verbal transmis au parquet, qui avait alors classé et réglé le dossier. Selon les conseils et avocats, l’action publique était prescrite en 2022, car trois années (2019, 2020, 2021) s’étaient écoulées depuis la plainte initiale de 2018.
Cependant, en 2022, l’arrivée du Procureur Cherchien a marqué un tournant controversé. Celui-ci aurait « pris langue » avec Mansourci, alors même que le mandataire de la liquidation concerné par la première procédure était décédé et avait déjà fourni tous les documents justificatifs. Le Commissaire Sand aurait pourtant informé le procureur que l’affaire avait déjà fait l’objet d’une enquête et avait été transmise au parquet. Malgré cet avertissement, le Procureur Cherchien aurait ordonné de focaliser la nouvelle plainte sur « Major Kandji » et de l’interdire de quitter Ka sans jugement, initiant ainsi une enquête qualifiée d' »arbitraire », de « deni de justice » et de « faux usage de faux » en raison de la prescription de l’action publique. La source dénonce une « plainte instrumentée malhonnêtement » de la part du procureur.
Les accusations à l’encontre du Procureur Cherchien sont particulièrement graves. Il est allégué qu’il aurait pris personnellement de l’argent – une somme de 28 millions de francs CFA – au nom du plaignant et à son insu.
Cet argent aurait été apporté au commissariat, où il n’aurait remis que 15 millions de francs CFA au Commissaire Alubak, affirmant que le reste serait complété sous 15 jours. Le procureur est formellement accusé d’avoir détourné une partie de cette somme. La source souligne avec force qu' »Au pénal, on ne transige pas » et qu’une transaction éteint l’action publique, rendant cette démarche d’autant plus grave lorsqu’elle est initiée par le procureur lui-même. Le plaignant affirme n’avoir jamais reçu ni mandat de comparution ni convocation concernant une quelconque instruction, qualifiant le procès-verbal de la police de « faux et entaché de faux ». Il est également mentionné que le procureur Cherchien est désormais le « secrétaire » d’Ousmane Sonko dans son cabinet, suggérant que ses actions pourraient avoir été menées pour le compte de « Pasquel ».
La complicité des commissaires de police est également mise en cause. Le Commissaire Alubak est accusé de s’être fait complice du procureur, n’ayant pas mentionné dans le procès-verbal que c’était le procureur qui avait apporté l’argent, et n’ayant pas convoqué le plaignant après 15 jours pour l’informer du manque à gagner. Il lui est reproché d’avoir clôturé la procédure alors même que les délais étaient expirés. La source demande que les statuts d’Officier de Police Judiciaire (OPJ) soient retirés à Sand et Alubak, les accusant d’avoir « parjuré » et commis des « crimes de forfaiture ».
Face à ces irrégularités, le plaignant affirme avoir saisi l’État du Sénégal par deux correspondances adressées au ministre des Finances et au président de la République, réclamant justice et la reconnaissance de la responsabilité de l’État. Des sanctions exemplaires sont exigées : le Procureur Cherchien devrait être suspendu et faire l’objet d’une enquête approfondie (« uragué »), voire radié, pour ses démarches « peu orthodoxes non autorisées » et le détournement de fonds. La restitution intégrale des 28 millions de francs CFA est également demandée au Procureur Cherchien, pour « faux de faux de justice ».
Évaluez les implications de la relation entre le procureur et Sonko.
Les sources disponibles suggèrent que la relation entre le procureur (identifié comme « Procureur Cherchien » dans la conversation précédente) et Ousmane Sonko a des implications significatives concernant l’intégrité et l’impartialité de l’action du procureur.
Plus précisément, la source indique que :
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Le procureur est aujourd’hui devenu le « secrétaire » d’Ousmane Sonko « dans son cabin ». Cette position soulève immédiatement des questions quant à son indépendance et sa capacité à exercer ses fonctions judiciaires de manière impartiale, étant donné son rôle au sein du « cabinet » d’une figure politique majeure.
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La source établit un lien direct entre cette relation et les actions prétendument malhonnêtes du procureur. Il est affirmé que les agissements du procureur, notamment l’instrumentalisation d’une plainte et les procédures jugées arbitraires et illégales, « révèle que il l’avait fait pour le compte de Pasquel » (probablement une référence à Ousmane Sonko ou à son parti, Pastef). Cela implique que les actions du procureur n’auraient pas été guidées par la stricte application de la loi, mais potentiellement par des intérêts politiques ou personnels liés à sa nouvelle affiliation.
En somme, la relation entre le procureur et Ousmane Sonko, telle que décrite dans la source, suggère une potentielle instrumentalisation de la justice à des fins politiques. Cela remet en question la neutralité et l’éthique professionnelle du procureur et, par extension, la confiance dans le système judiciaire sénégalais, si des magistrats peuvent être perçus comme agissant pour le compte de personnalités politiques plutôt que pour la justice. La source utilise des termes forts comme « malhonnête » pour qualifier l’instrumentalisation de la plainte par le procureur, soulignant la gravité des implications de cette relation sur ses actions.
L’évaluation des implications de la relation entre le procureur Cherchien et Ousmane Sonko, telle que décrite dans la source, soulève de sérieuses questions concernant l’impartialité et l’intégrité de la justice.
Les points clés et leurs implications sont les suivants :
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Le Procureur Cherchien serait « promette son ami » et est « devenu son secrétaire dans son cabinet de pasteur ». Cette affirmation suggère une proximité personnelle et professionnelle entre le procureur et Ousmane Sonko.
Motivation des actions du procureur : La source insinue que les actions du procureur Cherchien, notamment les procédures jugées « malhonnêtes » et « arbitraires », « avaient été faites pour le compte de Pasquel ». Bien que « Pasquel » ne soit pas explicitement identifié comme Ousmane Sonko, le fait que le procureur soit son « secrétaire » dans son cabinet et ait agi pour le compte de « Pasquel » suggère un lien direct entre ses agissements judiciaires et les intérêts de Sonko ou de son entourage politique.
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Risque de conflit d’intérêts et de partialité : La position de « secrétaire » dans un cabinet politique, alors qu’il est en même temps procureur de la République, pose un grave problème de conflit d’intérêts. Un procureur est censé agir en toute impartialité et indépendance, représentant l’intérêt public. Si ses actions judiciaires sont influencées par des liens personnels ou politiques, cela compromet fondamentalement la crédibilité du système judiciaire.
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Atteinte à l’indépendance de la justice : La situation décrite, où un procureur est accusé d’instrumentaliser des plaintes, de détourner des fonds et de prendre des décisions contraires au droit (comme transiger au pénal sur une affaire prescrite) tout en étant lié à une figure politique, érode gravement la perception de l’indépendance de la justice sénégalaise.
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Exigences de sanctions : En raison de ces liens et des allégations de « parjure » et de « dénigrement de la justice », la source demande que le Procureur Cherchien soit « suspendu uragué » (enquêté en profondeur) et même « radié ». Les implications sont claires : une telle relation, couplée aux agissements allégués, est perçue comme incompatible avec les fonctions d’un magistrat et appelle à des sanctions exemplaires pour préserver la confiance du public dans l’institution judiciaire.
En somme, la relation entre le procureur Cherchien et Ousmane Sonko est présentée comme une explication potentielle des actions controversées du procureur, suggérant que ses décisions n’étaient pas guidées par la stricte application de la loi, mais plutôt par des intérêts partisans ou personnels, sapant ainsi les principes fondamentaux d’une justice équitable et indépendante.
Sarr le senegalais d*Allemagne