Le bilan des sénégalais décédés dans le naufrage du bateau de migrants, dans la nuit du mercredi à jeudi, s’est alourdit. Il passe de 13 à 15 morts. Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations(OIM), parmi les deux cent (200) victimes qui avaient embarqué à Barra en Gambie, quatre-vingt-trois (83) candidats avaient réussi à nager jusqu’à la côte mauritanienne. Le reste, composé en majeur partie de nationalité sénégalaise et gambienne, a péri.
Dans un communiqué reçu à emedia.sn, l’Association des Journalistes en migration et Sécurité (AJMS) a appelé les autorités sénégalaises à une « introspection » pour endiguer ce phénomène de l’immigration irrégulière qui est en train de décimer les jeunes. « On ne dira jamais assez : le lit de l’émigration irrégulière est la pauvreté et le chômage. Deux problématiques que l’Etat du Sénégal à l’obligation de résoudre s’il veut mettre un terme au phénomène « Barça ou Barsaq » qui a décimé tant de foyers depuis 2006.
Pour l’AJMS, « les autorités doivent revoir leurs politiques de jeunesse afin qu’elles répondent efficacement aux préoccupations des bénéficiaires », lit-on sur la note.