Difficile gestion de l’AIBD : Qui pour sauver le soldat Cheikh Bamba Dieye qui n’est pas de Pastef ?
AIBD, Cheikh Bamba en difficulté
Depuis sa nomination à la tête de l’aéroport International Blaise Diagne (AIBD), Cheikh Bamba Dieye se trouve dans une situation particulièrement délicate.
Son parcours est teinté d’interrogations et de conflits latents qui pourraient compromettre non seulement son leadership, mais également l’avenir de cette institution clé dans le panorama économique du Sénégal.
Un environnement hostile
Tout d’abord, les relations bourgeonnantes au sein du gouvernement, notamment avec le ministre El Malick Ndiaye, semblent teintées d’animosité. En effet, ce dernier n’aurait jamais dissimulé son opposition à la nomination de Dieye. Ce différend est symbolisé par le fait qu’il n’a pas encore visité l’AIBD, un signal fort qui pourrait être interprété comme un manque de soutien, voire une volonté de nuire à l’égard de Cheikh Bamba DIÈYE.
À cela s’ajoute le rôle ambivalent de son président du conseil d’administration (PCA). Ce dernier, membre de Pastef, déçu de ne pas avoir été choisi comme directeur général, ne cache pas son ressentiment. Ce climat de mécontentement n’est pas propice à une gestion sereine et efficace.
L’ombre du passé
Pour compliquer la tâche de Cheikh Bamba Dieye, il hérite d’une gestion antérieure jugée désastreuse. La transition d’un directeur général à l’autre n’est jamais simple, mais lorsque le prédécesseur laisse derrière lui une image ternie et des défis non résolus, la mission devient encore plus ardue.
L’inaction qui caractérise le démarrage de son mandat pourrait être perçue comme une incapacité à redresser la situation. Cela soulève des questions sur sa capacité à se hisser au-dessus des luttes de pouvoir et à trouver un équilibre au sein d’un environnement qui lui est défavorable.
À la recherche d’un sauveur
La question se pose alors : qui viendra au secours de Cheikh Bamba Dieye victime de sa non appartenance au PASTEF ? Peut-être la réponse réside-t-elle dans une approche collaborative, favorisant le dialogue au sein des différentes parties prenantes. Un soutien affirmé de la part du gouvernement pourrait également s’avérer crucial pour renforcer son autorité et lui permettre de reprendre les rênes de l’AIBD de manière efficace.
En somme, Cheikh Bamba Dieye incarne à la fois l’espoir et le défi. L’avenir de l’AIBD dépend non seulement de sa capacité à naviguer dans une mer tumultueuse de conflits politiques, mais également de la solidarité des acteurs qui entourent cette institution. Il est impératif qu’un consensus se forme pour éviter la dérive, car à ce stade, il semble que le sort de Dieye est intimement lié à celui de l’AIBD. La situation est critique, et il ne tient qu’à tous les acteurs concernés d’agir pour sauver ce « soldat » en difficulté.