Fillette morte dans un lave-linge : ce que l’on sait du drame
Une petite fille de trois ans est décédée à Paris après avoir été retrouvée dans la machine à laver, au sein du domicile familial, jeudi soir.
C’est un drame terrible. Une enfant de trois ans est décédée à Paris, jeudi soir, après que sa famille l’a retrouvée dans le tambour de la machine à laver.
Que s’est-il passé ?
Jeudi soir, dans cet appartement du XXe arrondissement parisien, une famille s’est inquiétée de ne pas trouver le dernier enfant de la fratrie. Celle-ci en compte cinq : une fille de 18 ans, trois garçons âgés de 7 à 16 ans, puis la cadette, qui venait d’avoir trois ans. Le père âgé de 48 ans et sa compagne ont dîné en compagnie de l’un des enfants. Et se sont aperçus à la fin du repas de l’absence de la toute dernière.
Comment la fillette a-t-elle été retrouvée ?
Toute la famille s’est mise à sa recherche au sein du domicile, mais aussi au-dehors. Les voisins ont été sollicités. Mais c’est bien au sein de l’appartement que le père et l’un des garçons ont fini par faire la terrible découverte, vers 22h30. La petite était enfermée dans la machine à laver, dans un état critique. Le père a appelé le Samu, mais son intervention n’a pas pu la sauver. Le décès a été prononcé aux alentours de 23h30.
Que dit l’enquête ?
Pour l’instant, on ignore tout des circonstances du décès de la petite fille. Une enquête pour « recherche des causes de la mort » a été ouverte par le parquet de Paris. Selon les tout premiers éléments, elle pourrait être liée à un étouffement, mais l’autopsie, qui aura lieu en début de semaine prochaine selon le parquet de Paris, devrait permettre d’en savoir plus. Aucune trace de coups n’aurait été relevée sur son corps. Le père a déclaré que la porte du lave-linge était fermée au moment de la découverte, et que l’appareil n’était pas en marche. C’est la brigade de protection des mineurs qui est chargée des investigations.
« Je n’ai pas pu dormir »
« C’est une famille respectueuse du voisinage, ils s’entendent bien avec tout le monde », témoigne un voisin ce samedi matin. « Je n’ai pas pu dormir de la nuit », souffle quant à elle une tante de Bagnolet (Seine-Saint-Denis), venue sur place « soulager » la famille.
