HomoTérangus, témoin de son temps et gardien du flambeau RÉPUBLICAIN
HomoTérangus, témoin de son temps et gardien du flambeau RÉPUBLICAIN
HomoTérangus écrit ces lignes, non pas seulement pour lui-même, mais pour ceux qui viendront après lui, pour que l’histoire ne soit pas seulement racontée par les vainqueurs du moment, mais par ceux qui ont vu, ressenti, et compris.
Car aujourd’hui, en TérangaLand, le reniement est devenu un roi, polygame de surcroît, à sa gauche la « Première Première Dame » nommée « acharnement » lui souffle à l’oreille d’aller à la chasse aux sorcières et, sur la droite la « Deuxième Première Dame » nommée « pouvoir » lui conférant une force légitime et colossale.
Dans ce royaume, la mémoire collective est donc la première victime d’un PROJET qui avance masqué mais piétinant tout sur son passage.
Ah, mes chers compatriotes de TérangaLand, nous vivons une époque formidable !
Il fut un temps où l’on prenait ses distances pour éviter un virus, aujourd’hui, on se distancie pour éviter de penser.
On évite les débats sous l’arbre à palabre, on fuit les discussions sous les posts Facebook, et même autour du bol de riz, certains préfèrent parler du dernier match de Sadio Mané, Pawlish ou de Mame Ndiaye Savon que de la trajectoire inquiétante de notre chère patrie.
Bon, à chacun ses priorités !
La fracture sociale est abyssale, mais qui, dans les hautes sphères, se préoccupe du « TérangaLand des Profondeurs » ?
Qui, parmi nos gouvernants, prend encore la peine d’écouter ceux qui n’ont ni compte Twitter, ni porte-parole, ni lobby dans les salons feutrés ?
L’occasion est historique, il ne faut pas rater le tir du Jub Jubbal Jubbanti !
Il faut réconcilier l’HomoTérangus avec « l’homme politique », cet illusionniste des promesses qui, chaque cinq ans, ressort son chapeau magique, mais dont le tour favori consiste à faire disparaître ses engagements aussitôt élu.
Il faut réconcilier TérangaLand avec sa justice, cette dame censée être aveugle, mais qui semble toujours garder un œil sur ses donneurs d’ordres.
Il faut réconcilier TérangaLand avec son administration, censée être au service du peuple, mais qui est trop souvent transformée en bunker du clientélisme où seuls les militants du « PROJET » trouvent portes ouvertes.
Les autres n’ont qu’à signer le départ volontaire à l’amiable ou bien être forcés au départ pour raisons économiques et « Basta » !
Mais surtout, il faut réconcilier HomoTérangus avec son histoire, car on ne construit rien sur une mémoire falsifiée ou effacée.
Au grand banquet des nations, TérangaLand a longtemps dansé avec élégance.
Le TérangaLand de Cheikh Ahmadou Bamba et de tous les guides religieux a montré la résilience spirituelle face à l’oppression.
Le TérangaLand de Lat Dior et de tous les combattants armés a prouvé que la dignité ne s’achète pas, elle se défend.
Le TérangaLand de Cheikh Anta Diop et de tous les savants a affirmé que la lumière du savoir est plus puissante que toutes les ténèbres du colonialisme intellectuel.
Le TérangaLand de Kéba Mbaye nous rappelle que l’intégrité et la justice ne sont pas de simples mots mais des principes qui élèvent une nation.
Le TérangaLand de Ndiouga Kébé et de Djily Mbaye incarne un entrepreneuriat patriotique, où gagner sa vie ne veut pas dire trahir son peuple.
Le TérangaLand de Mamadou Dia et d’Abdoulaye Wade, de Macky Sall, qu’on les aime ou pas, a fait de ce pays une démocratie respectée dans le tumulte des dictatures africaines.
Mais aujourd’hui, cette étoile qui brillait est couverte de brume, car en coulisses, certains manipulent les projecteurs pour n’éclairer que leur « PROJET ».
Ils nous avaient promis l’indépendance économique, mais voilà TérangaLand endetté comme jamais.
Ils nous avaient promis la fin du clientélisme, mais leurs amis sont les premiers servis.
Ils nous avaient promis des sacrifices partagés, le don de soi pour la partie, mais ces dons se comptent en discours creux pendant que le peuple est obligé de serrer la ceinture.
Ils nous avaient promis une révolution, mais ils ont seulement changé les bénéficiaires des privilèges.
Et puis, il y a cette phrase ! C’EST LA PREMIÈRE FOIS…
Ils l’ont collée partout, en guise d’excuse, en guise de trophée.
La première fois qu’on fait un audit ? Faux.
La première fois qu’on parle de sacrifices ? Faux.
La première fois qu’on gouverne sans gouverner ? Là, peut-être…
Ce n’est pas la première fois que TérangaLand traverse une crise, mais c’est la première fois qu’elle est aggravée par ceux qui avaient promis de la résoudre.
Moi, HomoTérangus, témoin de mon époque, je refuse que la vérité soit piétinée par la propagande.
Je refuse que TérangaLand soit transformé en terrain de jeu pour expérimenter un « PROJET » opaque et dangereux.
Je refuse que l’on nous fasse croire que la résignation est notre seul avenir.
HomoTérangus ne dort pas, il veille. Il éveille. Il alerte.
À toi, citoyen de TérangaLand, je dis ceci : ne sois pas spectateur, sois acteur.
« Agis de sorte que la maxime de tes actes puisse être érigée en loi universelle » !
Car ce qui se joue aujourd’hui n’est pas qu’une bataille politique, c’est une lutte pour l’âme même de TérangaLand.
Et si nous nous taisons, ce sont d’autres qui écriront notre histoire à notre place.
À bon entendeur,
Au prochain épisode …
HomoTérangus
Citoyen émérite de TérangaLand
