L’escroquerie financière, la dissimulation d’états financiers ou la manipulation des comptes publics

L’escroquerie financière, la dissimulation d’états financiers ou la manipulation des comptes publics peuvent être sanctionnées par plusieurs dispositions internationales, notamment celles relevant du Fonds Monétaire International (FMI), de la Banque Mondiale, du Groupe d’Action Financière (GAFI) et des conventions de l’ONU contre la corruption.
1. Sur le plan national
Au Sénégal, des preuves tangibles établissent que Macky Sall a manipulé les finances publiques, (Réf : Rapport CC)
👉4000 milliards c’est plus que les coûts du TER..du BRT..du Stade Abdoulaye Wade..des Auto-Ponts et même de Ila Touba réunis
🇸🇳 il pourrait être poursuivi pour :
Détournement de deniers publics
Faux et usage de faux en écriture publique
Blanchiment de capitaux (si les fonds ont été dissimulés ou transférés illégalement)
Trahison économique si ses actions ont causé un préjudice grave au pays
La Cour des Comptes, l’Inspection Générale d’État (IGE) et l’OFNAC (Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption) pourraient initier des enquêtes, menant à un procès devant la Haute Cour de Justice, une instance compétente pour juger les anciens présidents.
2. Sur le plan international
Si les faits impliquent des institutions financières mondiales (FMI, Banque Mondiale) ou des transactions bancaires frauduleuses entre plusieurs États, Macky Sall pourrait être visé par :
Des enquêtes de la Banque Mondiale ou du FMI, qui pourraient suspendre des programmes de coopération avec le Sénégal.
Une procédure judiciaire devant la Cour de Justice de la CEDEAO, si ses actions ont eu des répercussions sur la sous-région.
Des poursuites en Europe ou aux États-Unis si des flux financiers illicites ont été identifiés dans ces juridictions (exemple : loi Magnitsky aux USA ou législations anti-blanchiment en Europe).
3. Risques concrets pour Macky Sall
Gel des avoirs : Si des fonds dissimulés sont identifiés dans des banques étrangères, ils pourraient être bloqués.
Interdiction de voyage : Des sanctions internationales pourraient l’empêcher de voyager librement.
Mandat d’arrêt international : Si des juridictions étrangères (France, USA) jugent qu’il a enfreint leurs lois financières, un mandat Interpol pourrait être émis.
Procès et condamnation : En cas de preuves accablantes, il pourrait être jugé et condamné, comme ce fut le cas pour d’autres chefs d’État africains (ex : Blaise Compaoré, Yahya Jammeh visé par la Gambie).
Conclusion
Tout dépendra des preuves disponibles et de la volonté politique au Sénégal et à l’international d’ouvrir une enquête sérieuse. S’il y a une volonté de rupture avec l’impunité, Macky Sall pourrait faire face à des jours sombres poursuites judiciaires.
Moustapha Sarr