Pourquoi la reprise des combats au Tigré, région du nord de l’Ethiopie
Situation humanitaire catastrophique, espoir de paix qui s’amenuisent… Après cinq mois de trêve, les affrontements ont repris mercredi entre le gouvernement fédéral et les forces rebelles.
Après cinq mois de trêve, les combats ont repris mercredi 24 août dans le nord de l’Ethiopie, dans des zones frontalières de la région du Tigré, entre rebelles tigréens et gouvernement fédéral. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est dit « profondément choqué et attristé » par le retour des violences et a appelé « fermement à la cessation immédiate des hostilités et à la reprise des négociations de paix », tout comme les Etats-Unis qui ont prôné un « cessez-le-feu durable sans conditions ». « L’Obs » fait un point sur ce conflit.
- Quels sont les derniers événements qui ont frappé cette région ?Mercredi matin, les autorités rebelles du Tigré et le gouvernement éthiopien se sont accusés mutuellement de la reprise du conflit dans la région, alors qu’une trêve était actée depuis le 24 mars. Les forces rebelles ont pointé du doigt une « offensive à grande échelle » de l’armée éthiopienne contre leurs positions.
- « Ne tenant aucun compte des nombreuses offres de paix présentées par le gouvernement éthiopien », les forces tigréennes « ont lancé une attaque aujourd’hui à 5 heures » et « ont rompu la trêve », a répondu le gouvernement dans un communiqué.
Gouvernement comme rebelles ont fait état de combats autour de la pointe sud-est du Tigré, bordée par les régions de l’Amhara à l’ouest et de l’Afar à l’est.