(APS) – Vingt-cinq kilogrammes de cocaïne pure ont été saisis mardi par la brigade des douanes du pont ‘’Serigne-Bassirou-Mbacké’’ de Kaolack (centre), communément appelé ‘’Point Noirot’’, a appris l’APS auprès de la division de la communication et des relations publiques des douanes (DGD), mercredi.
‘’Moins de deux mois après la saisie inédite de 300 kg de cocaïne à Kidira, les douanes sénégalaises viennent encore de déjouer une autre tentative d’introduction de cette drogue dans le territoire national. La saisie a eu lieu à Kaolack et porte sur 25 kg de cocaïne pure’’, précise-t-elle dans un communiqué transmis à l’APS.
La drogue a été saisie ce mardi en milieu de journée sur un véhicule ayant une double immatriculation malienne et guinéenne (Conakry).
‘’La fouille dudit véhicule a permis aux douaniers de déceler des modifications sur la banquette arrière. Sommé d’ouvrir ce qui ressemblait à une cachette aménagée, le conducteur feint de ne pas en détenir la clé et parvient à redémarrer le véhicule au moment où les agents étaient en train de chercher à ouvrir la cachette’’, explique le communiqué.
Après une course-poursuite, les douaniers ont réussi à intercepter le véhicule à Médina Mbaba, un quartier de la commune de Kaolack. Le conducteur s’y était brusquement garé pour abandonner le véhicule et se faufiler à travers les ruelles.
Les agents, obligés de manœuvrer pour éviter d’éventuels accidents que pourrait occasionner la course-poursuite en pleine ville, ont opté pour la sécurisation de la marchandise prohibée.
‘’Il s’agit en effet, de 25 paquets de poudre blanche de 01 kg de chacun. Après différents tests effectués par des kits de détection de stupéfiants, le produit s’est révélé être de la cocaïne pure d’un poids de 25 kg pour une valeur totale de 2 milliards de francs CFA’’, informe le communiqué.
L’administration des douanes réaffirme sa détermination à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes et invite les populations à accompagner les unités douanières dans cette ‘’action d’intérêt vital pour notre pays et son capital humain’’.
