Thiès fixe ses nouveaux prix
Le Conseil régional de la consommation de Thiès a fixé mercredi les nouveaux prix de 13 produits de grande consommation, dont des denrées alimentaires.
Il s’agit d’un réajustement des prix, basé sur l’application du différentiel de transport, suite à la décision prise par le gouvernement de les baisser à Dakar.
Le président de la République a pris 11 mesures de réduction des prix des produits et services de consommation courante, lors d’un conseil spécial de la consommation.
Les nouveaux prix sont entrés en vigueur depuis samedi.
A Thiès, le prix du riz brisé ordinaire est fixé à 330 francs CFA le kilo, celui de l’huile de palme raffinée à 1.220 FCFA le litre. Le sucre cristallisé va coûter 580 FCFA le kilo, là où le lait en poudre est maintenant cédé à 2.800 FCFA le kilo, selon les nouveaux tarifs.
Le prix de l’aliment de bétail est fixé à 10.250 FCFA le sac et l’aliment de volaille à 20.250 FCFA le sac. Quant à la viande de bœuf, elle doit être monnayée contre 3.800 FCFA et le poulet de chair vendu à 3.000 francs CFA. Le prix des œufs est fixé à 2.800 FCFA la tablette et à 100FCFA l’unité.
L’oignon importé devra se vendre à 550 FCFA le kilo, la pomme de terre et la carotte importées, respectivement à 500 et 600FCFA le kilo.
Le prix du fer 400 de diamètre 6 est arrêté à 635.000 FCFA la tonne, celui de diamètre 8 à 32 à 535.000 FCFA la tonne. Le fer 500 importé de diamètre 8 à 32 se vendra à 695.000 FCFA la tonne, là où le prix du fer 500 local de diamètre 8 à 32 sera de 655.000 FCFA.
Selon le chef du service régional du commerce de Thiès, Ahmadou Bamba Ndao, le contrôle sera désormais “très strict” pour arriver à l’application des nouveaux prix, qui sont le fruit d’une “demande sociale” et à laquelle les commerçants se sont eux-mêmes engagés à répondre.
L’accent sera mis, dans un premier temps, sur la vulgarisation de la nouvelle tarification, pour sensibiliser les commerçants.
Il a reconnu que vu le large éventail des produits concernés par cette baisse de prix décidée par le gouvernement, le contrôle sera “très compliqué”. Aussi les agents du service de commerce vont-ils se focaliser dans un premier temps sur les produits comme le riz.
Pour le contrôle par exemple du prix de la viande, l’expertise des services de l’élevage sera sollicitée.
Il a rappelé que l’affichage des nouveaux tarifs reste obligatoire pour les commerçants.