Gynécologie : comprendre la sécheresse vaginale et ses remèdes
Parmi les choses les plus déplaisantes dans la vie d’une femme, se trouve en bonne place les tracas de santé intimes. Et la sécheresse vaginale n’est pas la moindre. Elle peut être source de gêne et de désagrément, sans oublier les perturbations qu’elle occasionne dans notre vie sexuelle.
La sécheresse vaginale est susceptible de toucher toutes les femmes, même si elle est plus fréquente durant la ménopause, et les rend plus vulnérables aux infections gynécologiques.
Quels sont les symptômes ?
Les symptômes les plus courants sont des douleurs ou des démangeaisons dans et autour du vagin, une sensation de brûlure, d’irritation, un besoin d’uriner plus souvent que d’habitude.
Elle se manifeste également par des infections urinaires régulières ainsi qu’une une douleur ou une gêne lors des rapports sexuels.
Pourquoi ma partie intime est sèche ?
La sécheresse vaginale peut être causée par la ménopause, la prise de pilules contraceptives ou des antidépresseurs, une ablation de l’utérus (hystérectomie), un traitement contre le cancer, par exemple une chimiothérapie indique le National Health Service britannique.
Ces facteurs peuvent entraîner une modification du taux d’hormones. Un changement qui affecte la quantité de pertes ou de liquide vaginal.
D’autres facteurs peuvent être responsables de cette affection tels que l’utilisation de certains savons, des produits de lavage ou des douches parfumés dans et autour du vagin ou lorsque la femme souffre d’une maladie sous-jacente, comme le diabète ou le syndrome de Sjögren ou encore lorsqu’elle n’est pas excitée pendant les rapports sexuels poursuit le NHS.
Selon le gynécologue Joseph Akinde, directeur médical du LivingSpring Hospital, Ejigbo Lagos, des facteurs psychologiques tels que l’humeur, le stress, l’absence d’ovulation, peuvent en être la cause.
Des problèmes de santé comme le syndrome des ovaires poly kystiques (SOPK) peuvent empêcher une femme d’ovuler. L’ovulation est le moment où l’ovule est libéré de l’ovaire en vue de la fécondation, généralement 14 jours avant les règles d’une femme.
L’accouchement ou l’allaitement peuvent également assécher le vagin d’une femme. En effet, des études ont montré que l’hormone qui produit le lait maternel, la prolactine, bloque la production d’œstrogènes.
La gynécologue congolaise Docteur Yolande Kapend note une tendance des femmes à faire des bains intimes, à introduire des produits corrosifs au niveau de la muqueuse. Cela favorise selon le médecin la sécheresse vaginale et peut déboucher sur une infection vaginale et au-delà, des lésions qui peuvent aller jusqu’au cancer du vagin.
« Il faut laisser le vagin se prendre en charge tout seul et quand il est sec il faut utiliser des ovules et quand les symptômes persistent il faut consulter » dit-elle à BBC Afrique…Lire plus sur bbc.com
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